mercredi 4 décembre 2019

La journée ELA et la solidarité





1/ Qu'est ce que ELA ?
C'est une association qui essaie de récolter de l'argent afin de financer les recherches contre la leucodystrophie. C'est une maladie dégénérative qui s'attaque au système nerveux et paralyse progressivement le corps.

2/ Pourquoi l'école aide ELA ?
L'école collecte des dons. Elle sensibilise les élèves à participer à l'action de l'association.

3/ La dictée ELA 2019 - déroulement et impressions
Quatre personnalités du sport sont venues dicter dans notre classe. Il y a eu une première lecture, puis on a complété la première partie (texte à trous) ; la deuxième était un QCM (questionnaire à choix multiple). Ensuite, elle a tout relu et on les a ramassées.
 


Le titre était « la trouille ». L'auteur, Nicolas Mathieu, parlait de sa peur des dictées, mais aussi du fait de se rendre compte de ce que subissent dans la vie les enfants touchés par la leucodystrophie.

C'était une dictée « autrement ». La personnalité dictait rapidement ! Elle nous a semblé plutôt facile.

4/ La rencontre avec les sportifs – impressions


Les classes de CM1 et CM2 ont rencontré quatre sportifs de haut niveau :
- Hélène Dodier, championne du monde et d’Europe de char à voile
- Solène Dubus, rugbywomen à l’Ovalie caennaise
- Louis Deschateaux, gardien de l’équipe de Vire
- Aurélien Boussaud, défenseur dans l’équipe de Vire

Après un début timide, nous avons posé des questions à chacun des sportifs : leur parcours, les entraînements, les risques de blessure mais aussi leur reconversion.

« Ils utilisent particulièrement leur corps ».
En effet, nous avons compris que la maîtrise de leur corps est essentielle pour la pratique de leur sport. Leur corps est soumis à des entraînements intensifs et soutenus.

« Ils peuvent se blesser gravement ».
Les sportifs ont expliqué que le corps ne peut supporter ce rythme très longtemps. Ils doivent penser à une reconversion.

« Ils ne font pas que leur sport »
Beaucoup de sportifs doivent allier un métier et la pratique d’un sport à haut niveau.

« Ils étaient très gentils »
Les sportifs ont répondu très facilement à nos questions. Ils étaient à l’écoute et nous ont fait découvrir leur univers.

A la fin de la rencontre, Aurélien Boussaud et Louis Deschateaux ont fait une partie de football avec nous « c’était trop bien ! ». Hélène Dodier nous a fait découvrir son char de compétition emmené pour des réparations. Solène Dubus nous a gentiment dédicacé des photos.

 
5/ La course ELA – impressions
Le vendredi 8 novembre, nous sommes allés courir avec les élèves de CM1, CM2 et 6e. Nous accompagnaient les sportifs, la directrice de l'école de Villers et Mme Montauban.
 








On a commencé par la course des filles, puis ça a été celle des garçons. Les CM2 et 6e ont commencé (15 min), puis les CM1 sont partis trois minutes après pour leurs 12 min de course.











Je devais marcher mais j'ai quand même couru, et à la fin de la course, j'étais déçu car je voulais continuer. J'ai fait ça pour des personnes plus en difficulté que moi, et j'étais content de ce que j'ai fait. Mme Lebas m'a dit de ne pas m'arrêter et de continuer à courir, elle m'a dit qu'elle était très impressionnée car je l'ai dépassée à la fin ! On a couru avec un footballeur de Vire, c'était bien. (Swann)


Quand j'ai couru, j'étais contente de courir pour des enfants qui ont une grave maladie. A la fin de la course, j'étais heureuse et j'aurais voulu poursuivre. (Alicia)

Ça m'a fait bizarre de courir plus de temps que d'habitude. (Gaétane)

C'était moins dur cette année, je n'étais pas trop essoufflée. J'aurais aimé remplir plus de bulletins de parrainage. (Julie)

Ça m'a fait plaisir de prêter mes jambes à des enfants malades, ça m'a touchée, c'était chouette de courir pour eux. J'aimerais bien combattre cette maladie. (Amy)

Si les enfants d'ELA nous avaient regardés, j'aurais aimé que, dans leur tête, ils aient l'impression de courir, qu'on leur avait redonné cette sensation... (Amélie)



Pendant la course, j'ai eu trois points de côté, mais je me suis dit « il y a d'autres enfants qui ne peuvent ni courir, ni même marcher, donc si je m'arrête juste pour ça, ce n'est pas bien pour eux ». (Noémie)

J'ai été joyeuse de courir, j'ai essayé de faire de mon mieux pour les enfants d'ELA. J'aimerais bien qu'on trouve ce remède pour combattre cette maladie. (Zoé)

C'était bien de courir pour ELA, mais quand même, j'avais mal aux jambes... (Florian)
 





C'était difficile de courir pendant 15 min, mais je ne me suis pas arrêté, pour faire plaisir à ceux qui ne peuvent même pas courir ou marcher pendant 10 secondes. (Gabriel)

C'était bien de courir, mais à 8h45, c'était pas top ! (Antoine)

J'avais peur de m'arrêter ; à la fin de la course j'étais contente de moi et j'avais mal aux jambes... mais j'étais quand même fière d'avoir couru pour les enfants d'ELA. (Lilwenne)

Pendant la course, j'étais fatiguée, mais j'essayais de suivre le rythme de certaines personnes qui n'étaient pas essoufflées, et ça m'a donné la force de pouvoir courir « à fond » jusqu'à la fin. (Emma)

J'étais au rythme de Gaétane, et on s'est battues pour finir sans s'arrêter ! (Margot)

Les adultes qui couraient avec nous nous encourageaient à finir la course sans nous arrêter. (Léane P)

METS TES BASKETS ET BATS LA MALADIE !





Textes écrits par les CM2